Chaudron
Ce type de chaudron sert à chauffer l’eau et à cuire les aliments. Il est fait en fonte, un alliage de fer et de carbone issu du charbon, ce qui en fait un objet très lourd, solide et durable.
À la maison, on cuit généralement les aliments dans l’âtre, la partie de la cheminée où on allume le feu. Ce chaudron possède une anse, qui permet de le suspendre à la crémaillère. Il peut aussi être simplement déposé sur un trépied au-dessus des braises. Les plus grands chaudrons sont utilisés pour différents travaux comme la fabrication du savon.
Dès le 17ᵉ siècle, en raison de la rigueur des hivers, plusieurs maisonnées s'équipent de poêle en fer importé d’Europe. Au 18ᵉ siècle, les poêles en brique seront plutôt d’usage. Avant 1730, les ustensiles de fonte sont rares dans la colonie, mais l’ouverture des Forges du Saint-Maurice permet de produire localement des poêles et autres objets de fonte.
Références
Datation : Inconnue
Provenance : Amérique du Nord
Propriétaire : Site historique de la maison Lamontagne
Sources :
BERGERON, Yves, « Cuire et conserver les aliments: La révolution technologique au XIXᵉ siècle », Cap-aux-Diamants, n° 24 (1991) [En ligne :] https://www.erudit.org/fr/revues/cd/1991-n24-cd1041843/7753ac.pdf (consulté le 14 juillet 2022).
MIQUELON, Dale, « Les forges du Saint-Maurice », L’Encylopédie canadienne [En ligne :] https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/forges-saint-maurice-les (consulté le 21 avril 2022).
SAMSON, Roch, Les Forges du Saint-Maurice, Québec, Presses de l’Université Laval, 1998, 460 p.
SÉGUIN, Robert-Lionel, Les ustensiles en Nouvelle-France, Québec, Leméac, 1972, 143 p.
VALLIÈRES, Marc, Des mines et des hommes : histoire de l'industrie minérale québécoise des origines à aujourd’hui, Gouvernement du Québec, 2012. [En ligne :] https://gq.mines.gouv.qc.ca/documents/examine/GT201301/GT201301.pdf (consulté le 21 avril 2022).