Panier
Ce panier artisanal est fait d'éclisses de frêne tressées. Un panier comme celui-ci peut servir à ranger les aiguilles, le fil, les rubans et les boutons pour la couture. On l’appelle alors un « panier à ouvrage ».
Les travaux de couture se réalisent essentiellement l’hiver, période de l’année où les habitants et habitantes sont moins accaparés par les travaux de la ferme. On confectionne alors de nouveaux habits et on répare les vieux. Ce savoir-faire est généralement transmis de mère en fille.
Les tissus, de lin ou de chanvre, sont tissés à la maison ou achetés à des marchands qui les importent d’Europe. La laine est aussi couramment utilisée. Sous l’influence des nations autochtones, les habits portés par les hommes allochtones de la Nouvelle-France se garnissent de cuir et de fourrure. Adaptés aux conditions rigoureuses du climat, les mitasses, les mocassins et les bottes s’intègrent à leur quotidien. Pour sa part, le costume féminin reste largement européen.
Rouet, braie pour le lin, quenouille, cerceaux de broderie et autres objets nécessaires pour les travaux textiles se trouvent aussi dans les maisons.
Références
Datation : Inconnue
Provenance : Amérique du Nord
Propriétaire : Site historique de la maison Lamontagne
Sources :
BEAUDOIN-ROSS, Jacqueline, « L’habillement à l’époque coloniale », L’encyclopédie canadienne [En ligne :] https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/lhabillement-a-lepoque-coloniale (page consultée le 15 juillet 2022).
GOUSSE, Suzanne, « La vêture des Canadiens au milieu du 18ᵉ siècle », Conférence, 2 juin 2022.
BACK, Francis, « S’habiller à la canadienne », Cap-aux-Diamants, n° 24 (hiver 1991), p. 38-41 [En ligne :] https://www.erudit.org/en/journals/cd/1991-n24-cd1041843/7756ac.pdf (page consultée le 10 août 2022).