Collier de cheval
Le collier d’épaule se positionne sur l’encolure d’un cheval pour lui permettre de tirer de lourdes charges. La forme du collier en U allongé permet de répartir le poids sur les épaules de l’animal sans entraver sa respiration. Le collier est fait de bois, de métal et de cuir rembourré. Les œillets servent à installer le reste de l’attelage.
Les premiers chevaux canadiens sont arrivés d’Europe à l’époque de Jacques Cartier. Dès le 17ᵉ siècle, la population de chevaux s’accroît très rapidement dans la colonie, en raison de la grande utilité de l’animal pour le travail et le transport. Contrairement à la France, où seuls les nobles ont le privilège de monter à cheval, la majorité des Canadiens possèdent une monture. Comme le bœuf, le cheval est largement utilisé dans les champs pour tirer des instruments aratoires tels que des charrues, des herses et des râteaux. Été comme hiver, il tire aussi des voitures lourdes (calèches en été, carrioles ou sleighs en hiver) pour le transport des habitants et du matériel.
Références
Datation : 1850-1950
Provenance : Amérique du Nord
Propriétaire : Forge Saint-Laurent. Saint-Anaclet-de-Lessard.
Sources :
MÉRAND, Jacques, « Collier d’épaule », Encyclopædia Universalis [En ligne:] https://www.universalis.fr/encyclopedie/collier-d-epaule/ (page consultée le 27 juillet 2022).
ROWE, Sandra et Gérard LAMBERT, « Cheval Canadien, joyau du patrimoine agricole du Québec ». Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique française [En ligne:] http://www.ameriquefrancaise.org/fr/article-94/Cheval_Canadien,_joyau_du_patrimoine_agricole_du_Qu%C3%A9bec.html#.YuQxcXbMK3C (page consultée le 28 juillet 2022).
SÉGUIN, R.-L., « L’habitant et ses véhicules aux dix-sept et dix-huitième siècles », Revue d'histoire de l'Amérique française, vol. 11, n° 2 (1957), p. 242-269 [En ligne :] https://www.erudit.org/fr/revues/haf/1957-v11-n2-haf2019/301834ar.pdf.