Se rendre au contenu
Société rimouskoise du patrimoineImages de drone haute précisionCube NoirL'ALT Numérique DesjardinsMusées numériques Canada
Retour en arrière
Retour en arrière

Foëne ou nigog

Cet outil de pêche est traditionnellement utilisé par les Autochtones, mais ce modèle tire avantage des nouveaux matériaux et des nouvelles technologies. Il est constitué d’un long manche en bois terminé par deux mâchoires entre lesquelles se trouvent trois dents en métal. Lorsque le poisson est harponné par les dents centrales, il reste prisonnier, enserré dans les deux mâchoires latérales du nigog.

De nombreux habitants vivant en bordure du fleuve s'adonnent à la pêche. Certains vont pêcher en chaland, des bateaux à fond plat; d’autres encore installent des fascines dans l’estran, le long du rivage. Au même titre que le nigog, la fascine est une technique héritée de la pêche à la nasse autochtone et de la pêche à gord européenne. Elle consiste à installer des pieux, avec ou sans filet, perpendiculairement au rivage. Au bout de cette construction se trouve une structure circulaire, nommée le parc, dans laquelle le poisson est emprisonné après y avoir été guidé par les pieux. À marée basse, les propriétaires des fascines vont récolter les poissons. 

En plus de diversifier l’alimentation de l’habitant, la vente des produits issus de la pêche permet d’obtenir un revenu d’appoint.

Références

Datation : 1850-1950

Provenance : Amérique du Nord

Propriétaire : Forge Saint-Laurent. Saint-Anaclet-de-Lessard.

Sources :

MUSÉE DE LA MÉMOIRE VIVANTE, « La pêche à l’anguille sur la Côte-du-Sud », Exposition virtuelle sur Musée numérique Canada [En ligne :] https://www.histoiresdecheznous.ca/v2/la-peche-a-l-anguille_eel-fishing/histoire/savoirs-plusieurs-centenaire-construction-dune-peche/ (page consultée le 15 août).

Illustration : Foëne ou nigog