Se rendre au contenu
Société rimouskoise du patrimoineImages de drone haute précisionCube NoirL'ALT Numérique DesjardinsMusées numériques Canada
Retour en arrière
Retour en arrière

Baril de farine

Le baril de farine fait son apparition dans les postes de traite au milieu du 17ᵉ siècle. La farine sert notamment de monnaie d’échange ou d’avance dans le commerce des fourrures. L’arrivée de cet aliment de base modifie également le travail des trappeurs et des chasseurs. En capturant moins d’espèces pour leur subsistance alimentaire, ils se concentrent davantage sur les animaux prisés par les Européens pour leur fourrure, comme le castor et la martre.

Transportés depuis la France, les barils sont fréquemment utilisés pour contenir divers aliments tels que des noix ou des prunes.

Un poste de traite est constitué minimalement d’une habitation et d’un entrepôt pour stocker la marchandise. Certains possèdent des installations plus complexes comme un four à pain où la farine peut être utile.

La farine est un produit coûteux, présent au poste de traite, au même titre que les fusils, les chaudrons de cuivre et l'alcool.

Références

Propriétaire : Création dessin 3D

Sources :

MUSÉE CANADIEN DE L’HISTOIRE, « La traite des fourrures », Musée virtuel de la Nouvelle-France, [En ligne :] https://www.museedelhistoire.ca/musee-virtuel-de-la-nouvelle-france/activites-economiques/traite-des-fourrures/ (page consultée le 6 octobre 2022).

TRUDEL François, Autochtones et traite de fourrures dans la péninsule du Québec-Labrador, Québec, Les Presses de l’université Laval, 2001 [En ligne :] https://atlas.cieq.ca/le-nord/autochtones-et-traite-des-fourrures-dans-la-peninsule-du-quebec-labrador.pdf (page consultée le 20 octobre 2022).

Illustration : Baril de farine